Introduction
Quelle logique de financement par les usagers et partenaires ainsi que de redistribution financière dans le commun ?
Description -> Le projet accepte les dons ou les adhésions de membres. Il a aussi mis en place une solution pour redistribuer ses financements de manière démocratique et transparente. Chaque contributeur doit pouvoir rentrer dans la gouvernance et lui aussi à son tour pouvoir bénéficier des financements du commun (pour éviter toute rente des "premiers arrivés" sur le commun).
Si le projet a mis en place un "prix" pour l'accès à son usage, celui-ci a été fixé de manière démocratique, avec une possibilité pour des usagers/contributeurs de participer à la fixation des prix.
Le soutien par des acteurs privés en sponsoring, en financement (investissement financier), ou privé classique (publicité, sponsoring) peut être intéressant mais représente aussi parfois des risques pour le "commun" qu'il faut identifier pour savoir les gérer au mieux. L'enjeu est d'éviter des conflits d'intérêt dans le projet, ou tout simplement des procès d'intention qui peuvent nuire au fonctionnement contributif.
Intérêt -> Par exemple, le don permet à ceux n'ayant pas le temps de contribuer financièrement au projet. La rémunération ouverte et libre permet de trouver une solution à la répartition financière d'un collectif, en évitant de le renfermer sur lui-même. Cela évite par exemple les organisations en silos que l'on retrouve parfois dans le monde associatif, où sont séparés les "salariés" du "conseil d'administration" et des "bénévoles".
Exemples -> La plupart des logiciels libres ont aujourd'hui un module de don. Par exemple en utilisant http://gratipay.com [archive], patreon.com ou helloasso.com. Diverses méthodes existent pour redistribuer aux contributeurs, comme par exemple la méthode "gratipay" où chaque contributeur décide lui-même de sa rémunération de manière régulière et transparente. Des projets comme LaCoroutine décident collectivement de la fixation des prix et tout utilisateur du lieu peut participer aux décisions sur la fixation des prix. Les financements publics demandent souvent des contreparties qui orientent le projet dans une direction qui n'était pas celle souhaitée au départ. Des financements privés peuvent parfois demander à détenir une partie du projet et influer sur la gouvernance sans logique horizontale. Par exemple, Discosoupe a décidé de ne pas avoir de dons directement des grands magasins mais utilise des associations relais pour recevoir les dons en nourriture, ce qui évite le risque d'une réutilisation marketing des dons faits à Discosoupe.